Casa Do Quinteiro (CC)
Voici la maion du fermier, ou bien l’adaptation de ce qui était autrefois un entrepôt fruitier, en plein « cycle de l’orange », ainsi nomée la période où l’on produisait ce fruit destiné à l’exportation. En tant qu’entrepôt, il reste le vestige de la pierre qui garnit la fenêtre, taillée pour être une porte, avec sa plate-forme démontable, qui débouchait directement sur le chemin, afin d’y décharger les caisses d’orange ; ces mêmes caisses qui, vidées, servaient de base pour un lit à l’improviste que se faisaient les travailleurs, quand il fallait y séjourner et faire de l’entrepôt une espéce de dortoir - d’où le décor de la première chambre. On peut y trouver des détails rustiques, tels que le cloisonnage, le plafonnage et les outils qui trainaient par là. Le long de son histoire, le propriétaire a façonné la Ferme à ses envies : L’été, pour fuire la ville, elle devenait sa deuxième maison pendant quelques jours, d’où la présence de quelques meubles de chambre, pas riches, mais à la menuiserie un peu plus fine, des pièces dont il se passait en ville et qui rendaient confortable son séjour à la campagne. Le cloisonnage et l’isolement ont gagné en qualité pendant cette période-là.